Salut toi !

Aujourd’hui on va parler d’une marque 100% française qui me tiens particulièrement à cœur : La Cour d’Orgères.

Marque familiale par excellence, elle prend racine en 1976. Cette année là, Margareth et Pierre-Jan doivent faire face à des difficultés de production. En effet, quelques années auparavant, ils avaient fondé du côté d’Orgères, près de Rennes, leur entreprise d’élevage de chèvres et vendaient leurs fromages sur les marchés. Mais cette année là, à cause de la sécheresse, leurs chèvres ne produisent pas. Ils ont alors l’idée de vendre leurs confitures maisons. Et ça fonctionne !

Dix ans plus tard, la petite famille abandonne l’élevage et déménage à Saint-Pierre de Quiberon, dans le Morbihan. Ils créeront progressivement des gâteaux, puis des glaces en complément de la production principale. L’atelier de production verra le jour en 2001, époque à laquelle Vérène et Marie-Charlotte rejoindront l’entreprise. En 2009, La Cour d’Orgères passera aux mains des deux sœurs. Aujourd’hui, il existe 9 points de vente dont St Pierre-Quiberon, La Trinité sur Mer, Vannes, Nantes et deux autres à Quiberon. On trouve également de nombreux revendeurs en France, près de 300, comme Chez Fanch, à Rennes. Vérène se charge plutôt de l’aspect création et Marie-Charlotte de la partie gestion et commerciale.

 Chez elles, tout est fait à la main, en quantités limitées. Très peu de points sont mécanisés sur la production. Vérène explique qu’elles n’ont, par exemple, « une étiqueteuse automatique » que « depuis 2017 seulement ». Le remplissage des pots se fait même encore à la main. Les deux sœurs privilégient les fruits locaux comme la mûre de Quiberon. Concernant les fruits exotiques, la marque a des contrats avec des producteurs locaux comme le Costa Rica pour l’ananas, les Antilles pour les bananes. Chaque saison, une édition limitée voit donc le jour. Mais il existe quand même des incontournables : les traditionnelles fraises, framboises, abricots et, à mon sens la meilleure de tous, Cœur de Breizh, une douce association entre pomme et caramel au beurre salé. Ces dernières sont préparées dans un chaudron de cuivre rouge, ce qui permet une cuisson homogène. Ce sont 4 confituriers qui s’attèlent à leurs préparations : 6 parfums chacun, dans 6 chaudrons différents pouvant contenir entre 50 et 100 pots. Ils n’utilisent aucun colorant, arôme artificiel ou conservateur et sont vigilants au taux de sucre (pour pouvoir utiliser l’appellation de confiture, il faut au moins 50 % de sucre dans le pot. Ici, entre 51 et 57 % sont présents contre jusqu’à 75% dans les confitures industrielles).

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Aujourd’hui, la Cour d’Orgères c’est une présence en tant que producteur artisan de qualité au sein du Collègue Culinaire de France, un titre de maître confiturier de France, 64 tonnes produites et un chiffre d’affaire de 1,6 millions d’euros en 2016. « Pour nous une bonne confiture c’est d’abord à la dégustation, on doit avoir la sensation de manger le fruit frais mur à point, la texture doit être souple, ni trop compacte, ni trop liquide. Nous privilégions les confitures avec de beaux morceaux de fruits, et des marmelades aux écorces fondantes. Tout est dans l’équilibre parfait de la recette. » indique les deux sœurs sur leur site internet. On y retrouve d’ailleurs de nombreuses recettes, démonstrations de leur savoir faire.

Bon, moi j’y retourne, ma tartine m’attend.

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